Grands-parents pour le climat / Klima-Grosseltern CH Nous n’héritons pas la Terre de nos ancêtres, nous l’empruntons à nos enfants…

Quoi de neuf ? Bulletin N° 73 des Grands-parents pour le climat – janvier 2025

28 janvier 2025 |  ,

Éditorial

Les objectifs des grands-parents pour le climat sont clairs: contenir la crise climatique, la crise de la biodiversité et l’injustice sociale pour permettre aux générations futures de vivre dans la dignité. Mais comment pouvons-nous, en tant qu’association privée, atteindre ces objectifs? Et comment pouvons-nous le communiquer à l’intérieur et à l’extérieur?

Nos statuts stipulent que ” l’engagement de GPclimat vise à changer les modes de vie et les comportements de consommation “. Nos projets nationaux et nos actions sur le jour du dépassement (le jour qui indique que les ressources naturelles ont été consommées =OSD), sur l’alimentation, sur l’utilisation de l’informatique vont dans ce sens, et nous avons déjà beaucoup de connaissances sur les comportements respectueux de l’environnement. En même temps, des études montrent que la politique et le cadre politique de l’économie contribuent bien plus à la résolution de la crise que les changements de modes de vie individuels (que nous vivons et soutenons malgré tout). C’est pourquoi notre association s’est engagée à participer aux processus politiques dans diverses décisions. Les conditions-cadres que nous nous sommes fixées sont les suivantes: rester dans le cadre légal et indépendants des partis politiques existants. C’est ainsi que nous pourrons toucher des hommes politiques et des groupes de population de tous bords en prenant position en faveur de nos objectifs.

Dans le bulletin (“Quoi de Neuf”), newsletter d’association qui paraît régulièrement, nous nous efforçons d’accorder une place appropriée tant au domaine politique qu'aux modes de vie et comportements de consommation. Cela n’est pas toujours bien équilibré, mais ce n'est pas un problème: le domaine privé et le domaine public/politique vont de pair dans l'engagement pour le climat. En tant qu’organe national, le bulletin met l’accent sur des sujets d’intérêt général et national, mais entend aussi faire une place aux nouvelles des régions lorsqu’elles sont d’un intérêt supérieur. En ce qui concerne l'espace pris par nos articles, nous nous efforçons de présenter des contributions plus courtes et plus concises, pour lesquelles de nouvelles “lignes directrices” ont été élaborées. N’hésitez pas et envoyez-nous votre message!

René Jaccard / Gondini Ragaz

Une nouvelle initiative pour des multinationales responsables!

La nouvelle initiative, soutenue par plus de 90 organisations de la société civile, demande aux multinationales ayant leur siège en Suisse d'assumer leur responsabilité en cas de violation des droits humains et de destruction de l'environnement à l'étranger. En 2020 la première initiative a été acceptée de justesse par le peuple mais refusée par les cantons. Le Conseil fédéral souhaitait se coordonner avec l'Europe. Le nouveau texte actualisé de l'initiative correspond en grande partie aux directives actuelles de l'Union européenne qui exige un devoir de diligence de la part des multinationales et une réduction des émissions nocives pour le climat. Si ce nouveau texte ne passait pas la rampe en votation, la Suisse resterait le seul pays européen sans législation réglementant les multinationales.

La coalition souhaitait récolter les 100'000 signatures nécessaires en 30 jours afin d'envoyer un signal fort au Conseil fédéral qui décidera au printemps de la marche à suivre pour la Suisse.

En 14 jours, avec deux journées phares les 11 et 18 janvier, toutes les espérances ont été dépassées : 183’661 signatures récoltées. C’est incroyable, fantastique ! Un résultat

extraordinaire obtenu grâce à l'enthousiasme de très nombreuses équipes bénévoles dans tout le pays. Comme l’écrivait le regretté biologiste français Jean-Marie Pelt : « Rien n’est plus fort qu’une idée dont le temps est venu ».

Jacqueline Lecocq

Le 9 février, nous votons pour la responsabilité environnementale !

L’initiative demande que la Suisse respecte les limites planétaires dans un délai de 10 ans. Cela signifie n’utiliser que les ressources qui peuvent être régénérées afin de préserver les bases naturelles de la vie de l’humanité. La mise en œuvre doit se faire de manière socialement équitable, afin que nous puissions assurer un avenir digne d’être vécu pour tous les êtres humains. Le système économique axé sur la croissance et le profit est responsable de la destruction de nos bases vitales. L’initiative exige des changements fondamentaux de l’économie et de la société, et que les responsables de la destruction de l’environnement soient contraints de payer pour les dégâts qu’ils causent. En tant que pays riche, la Suisse porte une responsabilité particulière, car nous consommons plus de ressources que la moyenne parce que nous sommes prospères et que nous pouvons nous le permettre ! La place financière et les nombreuses entreprises de matières premières actives dans le monde entier et ayant leur siège en Suisse sont responsables d’une grande partie de la pollution globale par le CO2. Malheureusement, la majorité de centre-droit au gouvernement et au Parlement place toujours la croissance matérielle de l’économie au-dessus du bien-être des personnes et de la protection de la nature. C’est pourquoi il est important pour les grands-parents climatiques que l’initiative pour la responsabilité environnementale des « Jeunes Verts » remporte au moins un succès d’estime, afin que cette préoccupation doive être prise au sérieux par la politique. Nous savons qu’un changement est possible. C’est pourquoi nous déposons un OUI dans l’urne pour le monde de nos petits-enfants ! Notre groupe d’âge représente une part non négligeable de l’électorat. Agissons de toutes les manières !

Max Kläy

L'avenir des Aînées pour le climat Suisse et une décision symbolique pour marquer leur victoire… Après la victoire historique des Aînées pour le climat Suisse que constitue l'arrêt du 9 avril 2024 de la CEDH (Cour européenne des droits de l'homme), l'association s'est réunie fin octobre 2024 lors d'une retraite pour discuter de son avenir. Suite aux déclarations du Conseil des États et du Conseil national à l'attention du Conseil fédéral, demandant à ce dernier de ne pas entrer en matière sur l'arrêt de la CEDH et au rapport du Conseil fédéral sur la manière dont il entendait mettre en œuvre l'arrêt, le comité des Ainées pour le climat a décidé que l'Association continue d'exister ;

  • de rester une association indépendante de personnes concernées. Les hommes et les femmes jeunes peuvent soutenir l'association mais ne peuvent pas y adhérer ;
  • que l'application et le suivi de l'arrêt de la CEDH est le point fort de l'association ;
  • de déposer une requête auprès du Comité des ministres du Conseil de l'Europe concernant le rapport de la Suisse ;
  • de prévoir un événement pour fêter l'anniversaire de l'arrêt de la CEDH le 9 avril 2025.

De plus, un petit groupe de personnes représentant des ONG, dont Grands-parents pour le climat, a pris l'initiative d'une action symbolique visant à rappeler durablement le jugement historique de la CEDH. Ainsi, un monolithe de pierre commémorative, offert par la ville de Strasbourg, serait érigé le 9 avril 2025, premier anniversaire de l'arrêt, sur une place publique à Berne. En contrepartie, la ville de Strasbourg souhaite recevoir une pierre, qui serait placée à proximité des institutions européennes.

Eva Affolter-Svenonius

Bannir la publicité néfaste au climat et à la santé ? C'est possible !

Des nouvelles réjouissantes nous parviennent de la ville de la Haye, siège du gouvernement des Pays-Bas: elle bannit officiellement dans l’espace public depuis janvier les publicités faisant la promotion de croisières, de voyages en avion ou de voitures polluantes. Formidable. Je suis un critique persévérant et de longue date des marchands de maladies que sont les industries du tabac, des énergies fossiles, des boissons et aliments trop sucrés, trop salés, trop gras, et une telle mesure lutte réellement contre ces marchands. Le responsable municipal hollandais affirme: « En tant que ville, nous estimons primordial de lutter contre le réchauffement climatique. Il est impératif de ne pas jouer à la roulette russe avec le climat ». Rappelons que le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, dit que les pétroliers et leurs bénéfices insolents, scandaleux, sont les “parrains du chaos climatique”. Dans plusieurs villes de notre pays, on pense à des interdictions comparables, sans grand succès pour l’instant. Mais je suis convaincu que le sens de l’histoire est clair à cet égard. De plus, je note que, dans 24 heures du 31 décembre, Nicolas Senn, de l’Uni de Lausanne, professeur de médecine engagé pour la transition et la décarbonation rappelle l’importance du sujet: l’effet direct des dégradations climatiques et environnementales sur la santé des humains est bien démontré. Pourtant, des actions suffisamment fortes tardent à venir. Il souligne: “Ce sont des enjeux scientifiques, pas militants”, message qu’il faut passer aux responsables des partis politiques de droite, qui traînent les pieds dans ce domaine. NB : nous ne sommes pas des ayatollahs du climat, ce sont ces partis qui le sont du néo-libéralisme.

Jean Martin et René Jaccard

Voyager en respectant le climat…« Ce qu’une personne moyenne sur cette terre produit en termes de CO2 par an, nous, les Suisses, le produisons rien que pendant nos vacances » (Le Temps, 10.12.2024). Le tourisme est, surtout pour les Suisses qui aiment voyager, l’un des principaux moteurs du réchauffement climatique, mais aussi un point de départ très efficace pour réduire ses propres émissions de CO2. De plus, voyager lentement est souvent plus plaisant et enrichissant que de prendre l'avion. C’est pourquoi les grands-parents pour le climat sont devenus actifs dans différentes régions sur le thème du voyage. La collaboration avec l’ONG fairunterwegs, qui propage un tourisme socialement engagé et respectueux de l’environnement, a été intensifiée l’année dernière. Sur le portail de voyage https://fairunterwegs.org/, les GP climat racontent des voyages passionnants et respectueux du climat, que ce soit jusqu’au Cap Nord ou en Albanie avec les transports publics, à pied ou à vélo en Suisse ou ses environs. Jusqu’à présent, 8 récits de voyage ainsi qu’un article de fond ont été publiés. La carte fairunterwegs est une nouveauté qui propose des offres touristiques soigneusement sélectionnées. Elle vit grâce aux conseils de ses utilisateurs. Là, les GP climat sont sollicités : connaissez-vous des hôtels gérés de manière durable, des prestataires locaux conscients des enjeux climatiques, des endroits intéressants que vous aimeriez partager ? Les propositions peuvent être transmises directement à fairunterwegs via un formulaire .Au milieu de l’année 2025, un autre point fort « GP climat » est prévu sur le portail fairunterwegs. De nouveaux récits de voyages respectueux du climat sont les bienvenus (aussi en français) ! Contact : E. Fuchs . Dans la région de Berne, un groupe de travail des GP climat s’occupe intensivement du thème du tourisme. Il a rédigé des aides à la planification et à la réservation de voyages respectueux du climat, a procédé à une évaluation des bureaux de voyages suisses et distribue des flyers lors de salons de vacances. Contact : mnauser@klimagrosseltern.ch . Les récits de voyage et documents mentionnés se trouvent sur la nouvelle page de projet https://www.klimagrosseltern.ch/tourismus/ . Les indications concernant les activités d’autres groupes régionaux sur le thème du tourisme sont les bienvenues et peuvent également être présentées sur ce site.

Elisa Fuchs

Le Jura encourage l'économie circulaire ! Grâce à une modification de loi sur les déchets le canton du Jura va allouer 4 millions de francs entre 2025 et 2027 à des projets durables. Le but est d'ancrer l'encouragement à l'économie circulaire dans la loi cantonale. Cette réforme prévoit de soutenir des projets concrets qui intègrent l'économie circulaire issus du secteur de l'économie, des collectivités publiques ou des milieux associatifs. Jusqu'à quatre millions de francs d'ici à 2027 pourront être investis dans de tels projets pour réduire la quantité de déchets et ainsi lutter contre le réchauffement climatique. L'argent sera prélevé dans le fonds cantonal de gestion des déchets, alimenté par des taxes. Le ministre jurassien de l'Environnement, David Eray, a précisé que trois appels à projet se feront entre 2025 et 2027 dans les domaines de l'industrie, de la construction et de la consommation citoyenne. Il a également salué que la modification de la loi sur les déchets et les sites pollués constituait la première étape concrète dans la mise en œuvre du Plan climat. Pour cette raison GPclimat (JUBEf) s’est inscrit et participera à l’élaboration de ce projet pour apporter notre sensibilité et nos propositions.

Liane et Jean-Pierre Scherrer

Les actions de l’OvershootDay (Jour du dépassement) de cette année auront lieu le samedi 24 mai dans les régions.

Certaines actions de l’OSD sont soutenues sur place par des organisations partenaires telles que le WWF. Outre la sensibilisation annuelle à la signification de la « Journée de la surcharge terrestre » pour le monde et la Suisse, nous mettrons également l’accent sur les initiatives environnementales actuelles, que nous soutiendrons activement dans toute la Suisse. Lors de nos actions, nous récolterons des signatures pour les initiatives suivantes

  • Initiative pour une place financière – la collecte de signatures vient de commencer, plus d'informations ICI.

  • Initiative solaire – collecte de signatures depuis septembre 2024, plus d'informations ICI.

Les activités régionales seront soutenues par un communiqué de presse national. Celui-ci aura lieu le 7 mai et contiendra le jour de dépassement calculé ainsi qu’un aperçu des activités régionales. Les différentes actions des stands et les personnes à contacter sont mentionnées dans les Espaces Info des Groupes régionaux et sections locales.

Manfred Knaus

Signez et faites signer l'Initiative fédérale pour une place financière durable !

Depuis 2021, l'Alliance climatique travaille sur l'Initiative « Pour une place financière durable », déposée à la Chancellerie fédérale en fin 2024. Portée par une alliance historique en Suisse, réunissant des partis politiques de tous horizons, des organisations environnementales et des experts du secteur financier, cette initiative offre une opportunité unique de transformer la finance en un levier clé pour la transition écologique. Rappelons que les activités gérées depuis la place financière suisse ont un impact d'environ 20 fois les émissions domestiques de la Suisse. Les grandes lignes de l'initiative sont :

  1. orientation durable de la place financière suisse ;
  2. adaptation des activités commerciales des acteurs du marché financier à l'objectif de 1,5° et aux objectifs de la biodiversité ;
  3. interdiction de financements servant à l'exploitation de nouvelles sources d'énergies fossiles.

Vous pouvez signer sur le site de l'initiative https://initiative-place-financiere.ch/ ou télécharger la feuille de signatures, la signer et la faire signer par vos proches. Feuille de signatures . Vous pouvez également participer aux journées nationales de signatures, organisées dans des villes suisses par l'Alliance climatique les samedis 26 avril, 24 mai et 28 juin. Pour ce faire, vous pouvez contacter simon.berthoud@alliance-climatique.ch.

Eva Affolter-Svenonius

Bientôt une nouvelle initiative pour des multinationales responsables! La nouvelle initiative, soutenue par plus de 90 organisations de la société civile, demande aux multinationales ayant leur siège en Suisse d'assumer leur responsabilité en cas de violation des droits humains et de destruction de l'environnement à l'étranger. En 2020 la première initiative a été acceptée de justesse par le peuple mais refusée par les cantons. Le Conseil fédéral souhaitait se coordonner avec l'Europe. Le nouveau texte actualisé de l'initiative correspond en grande partie aux directives actuelles de l'Union européenne qui exige un devoir de diligence de la part des multinationales et une réduction des émissions nocives pour le climat. Si ce nouveau texte ne passait pas la rampe en votation, la Suisse resterait le seul pays européen sans législation réglementant les multinationales. La coalition souhaitait récolter les 100'000 signatures nécessaires en 30 jours afin d'envoyer un signal fort au Conseil fédéral qui décidera au printemps de la marche à suivre pour la Suisse. En 14 jours, avec deux journées phares les 11 et 18 janvier, toutes les espérances ont été dépassées : 183’661 signatures récoltées. C’est incroyable, fantastique ! Un résultat extraordinaire obtenu grâce à l'enthousiasme de très nombreuses équipes bénévoles dans tout le pays. Comme l’écrivait le regretté biologiste français Jean-Marie Pelt : « Rien n’est plus fort qu’une idée dont le temps est venu ».

Jacqueline Lecoq

Agenda

12.03 Assemblée générale de l'association nationale à Berne. Des informations détaillées vous seront communiquées avec l'invitation à y participer.

24.03 OSD Actions pour le Jour du dépassement

Nous vous invitons vivement à suivre également l'actualité riche et précise des différentes sections locales sur nos sites gpclimat.ch et klimagrosseltern.ch

Le nucléaire sent la naphtaline…

Dans certains pays dont la France, il est question de revenir à l'énergie nucléaire comme une énergie verte…Qu'en est-il en Suisse ? Notre président Jean-Yves Pidoux nous livre son point de vue.

Le Conseil fédéral veut autoriser la construction de nouvelles centrales nucléaires. Pour ce faire, il met en consultation un contre-projet indirect à l'initiative, « non au black-out ». Tant l'initiative que le contre-projet sont dénués de sens, et occasionneraient des dépenses inutiles. La construction d'une nouvelle centrale durerait au moins deux décennies, alors que la période critique, avant que les énergies renouvelables, les économies d'énergie et le stockage d'électricité assurent entièrement le relais, se présentera bien avant. Il est téméraire de faire l'hypothèse qu'une nouvelle centrale prendra sans transition le relais des centrales actuelles : celles-ci sont certes bien entretenues, mais il suffira d'un incident, ici ou ailleurs, pour que la filière soit soumise à des contraintes sécuritaires peut-être impossibles à installer sur une vieille centrale. Ne misons pas sur les nouvelles technologies : la fusion nucléaire nous est promise pour dans trente ans, comme il y a cinquante ans… Et les petites centrales modulaires ont encore un long chemin à parcourir avant d'être certifiées ; d'ailleurs, elles poseront des problèmes sécuritaires, ne serait-ce que par la dissémination sur le territoire de combustibles radioactifs. Or, si les Grands-parents que nous sommes vont disparaître dans les toutes prochaines décennies, les déchets vont perdurer. Leur nocivité persistera durant des dizaines de milliers d'années, soit une période presque équivalente à la présence à ce jour d'homo sapiens sur la planète. Faut-il vraiment en accumuler davantage ? Quant à l'impossibilité économique de construire une nouvelle centrale nucléaire, elle est patente. Le raccordement au réseau de la dernière centrale française s'est effectué avec une multiplication par six des coûts initialement prévus. Quant au retard de 12 ans pris sur le planning, il va être dépassé, car la centrale en est encore au stade des réglages… Il n'est pas étonnant dès lors que n'importe quel responsable d'entreprise rechigne. Les actuels détenteurs des centrales suisses ne voient aucun intérêt à un tel investissement, à moins que l'État ne paie. En effet, la France montre que la survie du nucléaire passe par l'étatisation , à moins que l'on ne remette les clés aux GAFAM, qui feront dans le domaine énergétique ce qu'elles font dans celui de la communication : refuser toute régulation. On ose espérer que les milieux pronucléaires suisses n'approuveraient pas une attitude aussi suicidaire. Bref : la probabilité de l'implantation d'une centrale en Suisse tend vers zéro. Que d'énergie perdue à devoir faire campagne contre une initiative mal ficelée et un contre-projet illusoire !

Jean-Yves Pidoux

Et une BD de L. Thévoz et J.P. Gos Le nucléaire et l’eau froide

Prochain bulletin : fin mars 2025

Françoise Boris, René Jaccard, Gondini Ragaz

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